Jusqu’à une époque relativement récente encore, il n’existait qu’une solution de guidage : la carte routière. Mais aujourd’hui les systèmes de géolocalisation, type GPS, offrent une alternative particulièrement intéressante. L’essayer, c’est l’adopter !
On trouve dans les magasins spécialisés des pochettes plastiques transparentes et étanches que l’on fixe au guidon du vélo. Il suffit d’y glisser la carte en la pliant en fonction du parcours du jour. Les cartes les mieux adaptées sont les cartes IGN au 1/100 000ème. Elles manquent parfois de détail (certaines toutes petites routes ou chemins en sont absents), mais permettent de n’avoir à utiliser qu’une carte (sauf si l’on est en limite de zone) , contrairement aux cartes au 1/25 000ème, certainement plus complètes mais avec lesquelles il faudra constamment jongler. Le coût s’en ressentirait également. L’idéal aurait été des cartes au 1/50 000ème, mais on ne les trouve pas, ou difficilement.
Avec l’âge, la vue baisse, et la navigation par carte finit par poser problème. Avec la presbytie il devient impossible de voir la carte tout en roulant, et l’on doit constamment s’arrêter pour approcher la carte des yeux, ou encore chausser les lunettes (ou les enlever si l’on est myope !) afin de faire le point. Il existe une solution permettant d'y remédier: le GPS. Mais n'attendez pas la baisse de votre vue pour en faire l'acquisition, il constitue un remarquable outil de guidage à tout âge !
Imaginez que pour suivre votre parcours vous ayez une carte routière détaillée qui s’affiche en gros plan, et défile au fur et à mesure de votre déplacement pour afficher de façon orientée ce qui se présente devant vos yeux tout en indiquant éventuellement de façon claire le trajet à suivre ! Eh bien ! cela est possible grâce au GPS. Les problèmes de vue disparaissent, nulle nécessité de s’arrêter à chaque carrefour pour faire le point et décider de la route à suivre.
Mais quel GPS choisir, tant les prix et les modèles varient ? Les prix sont généralement liés à deux aspects : les cartes incluses dans l’appareil, et la robustesse et l’étanchéité qui doivent être irréprochables lors d’une utilisation en vélo.
Il existe des GPS spécialisés pour la randonnée et le VTT. Ils sont assez coûteux car ils intègrent des cartes topographiques détaillées, indispensables pour ce type d’activité. En VTC, des cartes aussi détaillées ne sont pas indispensables, mais peuvent s’avérer un choix judicieux si l’on pratique également la randonnée pédestre.
J’ai pour ma part opté pour un GPS mixte auto/deux roues, au prix d’achat très abordable, un Garmin Nuvi 510. Il existe un modèle identique, intégrant une cartographie de l’Europe entière, mais au coût conséquemment plus élevé, le Nuvi 550.
Avant tout achat, posez-vous bien les questions suivantes ; quelle cartographie peut m’être véritablement utile ? Quel sera mon usage du GPS : très spécifique ou polyvalent ?
N’oubliez pas que pour un usage en vélo votre GPS doit être étanche et robuste.
Avec le GPS Garmin, il est possible de préparer d’avance les circuits sur un ordinateur à l’aide d’un logiciel dédié, pour ensuite les intégrer à l’appareil. Dès lors la route à suivre s’inscrit très clairement tout au long du parcours, et l’on est certain de ne manquer aucune des étapes prévues sans avoir besoin de faire le point sur une carte. Un confort inestimable ! Dans le chapitre "trucs et asdtuces GPS" vous trouverez de nombreuses indications pour préparer à l'avance vos parcours et les intégrer à votre GPS.
